Ginkgo Biloba Bio

Le Ginkgo biloba : un arbre millénaire aux nombreux bienfaits

Présentation de l'arbre Ginkgo biloba : histoire et caractéristiques

Avant d’être utilisé pour ses propriétés médicinales, le ginkgo est avant tout un arbre puissant extrêmement résistant. Il est originaire de Chine, où sa moyenne d’âge excède les 3000 ans et sa hauteur atteint les 40 mètres. Aujourd’hui, il est cultivé partout dans le monde et notamment en France, où il mesure 20 à 30 mètres de haut.

Il est considéré comme un être vivant potentiellement immortel car il n’a pas de prédateurs naturels, ni de parasites et n’est pas atteint par des maladies. Seuls l’activité humaine, les catastrophes naturelles ou les changements climatiques pourraient lui être défavorables.⁽²⁾

Structure et feuillage

L’écorce des jeunes ginkgo est d’abord lisse, elle se craquelle et se fissure ensuite avec le temps, de manière longitudinale. Sa couleur varie également avec le temps : il est d’abord brun et devient ensuite gris. À l’automne, le limbe de cet arbre devient jaune vif contrairement au vert pâle observé au printemps.

Ses feuilles sont uniques parmi les arbres, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes.

Ses effets positifs

Grâce aux nombreuses substances contenues dans ses feuilles, il est aujourd’hui largement utilisé comme complément alimentaire sous forme de poudre encapsulée dans des gélules. Ses feuilles sont composées de glycosides de flavonoïdes, de terpènes lactones et d’acides ginkgoliques qui ont de nombreuses propriétés bénéfiques sur le système nerveux.

Les flavonoïdes, les terpènes et les ginkgolides sont les constituants bioactifs de cet arbre qui lui profèrent ses propriétés bénéfiques. Il a d’ailleurs été spécifiquement démontré que les ginkgolides favorise la circulation périphérique du flux sanguin. Les flavonoïdes sont connus parmi les divers polyphénols pour avoir la capacité de capturer les radicaux libres qui provoquent un stress oxydatif.^(3)(4)(5)

Circulation sanguine et acouphènes

Le ginkgo biloba est également connu pour favoriser la circulation périphérique, ce qui est particulièrement utile pour les yeux et les oreilles. Il contribue à une bonne audition et à la vision.

Les acouphènes se manifestent par des bourdonnements d’oreille ou des sifflements perçus en l’absence de bruits externes. Les acouphènes touchent environ 8 millions de personnes rien qu’en France, ce qui représente une charge très importante pour les services de santé.

Les acouphènes peuvent être objectifs ou subjectifs. Les acouphènes objectifs se réfèrent à la perception d'un son qui peut également être entendu par l'examinateur et qui est généralement dû à un flux sanguin turbulent ou à une contraction musculaire. Le plus souvent, cependant, les acouphènes sont subjectifs ; le son n'est entendu que par la personne qui le ressent et aucune source sonore n'est identifiée.

Les problèmes d’oreilles peuvent donc être causés par une trop forte production de radicaux libres, par le stress oxydatif et par une mauvaise régulation des vaisseaux et du flux sanguin.⁽⁶⁾

Bibliographie

• Barbalho SM et al., 2022. Ginkgo biloba in the Aging Process: A Narrative Review. Antioxidants (Basel). Volume 11, n°3, page 525.
• Francis Hallé, 1999. Éloge de la plante, il existerait en Chine un ginkgo de 3 000 ans. Page 124.
• Yue TL, Feuerstein GZ, 1994. Platelet-activating factor: a putative neuromodulator and mediator in the pathophysiology of brain injury. Crit Rev Neurobiol. Volume 8, n°1-2, pages 11-24.
• Gohil K et al., 2000. mRNA expression profile of a human cancer cell line in response to Ginkgo biloba extract: induction of antioxidant response and the Golgi system. Free Radic Res. Volume 33, n°6, pages 831-49.
• Singh SK et al, 2019. Neuroprotective and Antioxidant Effect of Ginkgo biloba Extract Against AD and Other Neurological Disorders. Neurotherapeutics. Volume 16, n°3, pages 666-674.
• Sereda M et al., 2022. Ginkgo biloba for tinnitus. Cochrane Database Syst Rev. Volume 11, n°11.