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Nutrimea a formulé pour vous un complément alimentaire à base d'acide folique activé.
La vitamine B9 (acide folique) :
Un apport extérieur (alimentation et/ou complément alimentaire) d'acide folique est nécessaire puisque notre corps n'est pas capable d'en synthétiser seul. De plus, tous les organismes ne sont pas capables de convertir les folates (acide folique présent dans les aliments).
Pour cela, nous avons sélectionné le Quatrefolic®, de la vitamine B9 activée : une forme d'acide folique absorbée directement (sans conversion nécessaire) par l'organisme.
Expertise française
Laboratoire certifié ISO
Convient aux vegan et aux veggies
Sans allergène
Sans gluten & sans lactose
Ingrédients (1 gélule) : Agent de charge : gomme d’acacia, gélule d’origine végétale : hydroxypropylméthylcellulose, acide(6S)-5-méthyltétrahydrofolique sous forme de sel de glucosamine (vitamine B9 : 400 μg, 200% des VNR*).
*Valeurs Nutritionnelles de Référence
Posologie :
Précautions d'emploi :
Destiné aux femmes souhaitant concevoir et pendant les 3 premiers mois de la grossesse.
Tenir hors de la portée des jeunes enfants.
Conserver dans un endroit frais, sec et à l’abri de l’humidité.
La vitamine B9, aussi appelée acide folique ou folates, est essentielle à la production du matériel génétique (ADN) et à la croissance cellulaire. Zoom sur cette vitamine hydrosoluble, ses origines, ses bienfaits et ses modes d’action !
L’histoire de la vitamine B9 débute en 1930, lorsque Lucy Wills, hématologue britannique s’intéressant à certaines anémies touchant les ouvrières pauvres en Inde, découvre que ces anémies sont dues à des carences nutritionnelles. Elle met ainsi en avant le rôle capital des vitamines B9 et B12 dans l’anémie mégaloblastique.
Plus tard en 1941, la vitamine B9 est isolée à partir d’un nutriment se trouvant dans la feuille d’épinard d’où son nom folate issue du latin folium (feuille). Son rôle essentiel dans la maturation des globules rouges est alors mis en lumière.
Les premières expérimentations de cette vitamine sont faites sur le singe, ce qui lui vaut son premier nom : Vitamine M (pour monkey). Ce n’est qu’en 1980 que le pédiatre britannique Richard Smithells établi un lien entre la carence en vitamine B9 et le spina bifida (malformation liée à un défaut de la fermeture du tube neuronal durant la quatrième semaine de vie embryonnaire), et en 1991 qu’est mis en évidence le rôle protecteur d’une supplémentation en acide folique au cours du premier trimestre de grossesse.
Les groupes d’aliments qui contiennent le plus de vitamine B9 sont les abats, les légumineuses et les légumes à feuilles vert foncé.
La levure de bière caracole en tête du classement des aliments à la plus forte teneur en B9, avec 2500 g/100g. Viennent ensuite les abats, et plus particulièrement les foies de veau, de génisse ou d’agneau (155 à 330 g/100g), le pâté de foie de volaille (321 g/100g) et le foie de morue (263 g/100g). Les céréales de petit-déjeuner, enrichis en vitamines, ne sont pas en reste (150 à 300 g/100g). Les œufs quant à eux apportent quelques 166 g/100g de vitamine B9, ce qui est loin d’être négligeable.
Côté végétaux, c’est la farine de châtaigne qui est en tête du classement (215 g/100g), suivie de près par le cresson (214 g/100g), le pissenlit et l’épinard cru (190 g/100g), et le persil, la menthe et la ciboule (110 à 190 g/100g). Les oléagineux sont également bien placés avec des teneurs variant entre 90 et 190 g/100g pour les noisettes, amandes, cacahuètes, noix et pistaches. Les choux de Bruxelles, brocolis, laitue et choux fleurs crus s’avèrent aussi de très bonnes sources de vitamine B9 avec des teneurs allant de 80 à 100 g/100g.
Notons que la vitamine B9 est une vitamine sensible à la lumière, à la chaleur et à l’oxydation. C’est par ailleurs une vitamine hydrosoluble qui a tendance à migrer dans l’eau de cuisson. Les aliments doivent donc être stockés au frais et à l’abri de la lumière, et cuits le moins longtemps possible à la vapeur ou à l’étouffée (cuisson al dente conseillée) pour éviter au maximum les déperditions.
La supplémentation en vitamine B9 peut être proposée pour prévenir le déclin cognitif, la maladie d’Alzheimer, ralentir la maladie de Parkinson ou encore combattre certains cancers, bien qu’aucune étude n’ait encore clairement confirmé ces actions des folates.
Certaines données épidémiologiques ont en revanche établi une corrélation entre la carence de vitamine B9 et un risque augmenté de troubles dépressifs.
Une première étude menée en 19971 a observé que « des taux bas de folate sont associés à une réponse plus médiocre au traitement antidépresseur. Les taux de folate pourraient être pris en compte dans l'évaluation des patients déprimés qui ne répondent pas au traitement antidépresseur. »
Une seconde étude menée au Royaume-Uni en 20042 a confirmé que « le folate pourrait jouer un rôle potentiel en tant que complément à un autre traitement de la dépression. »
Concernant le folate et la grossesse : Une importante étude prospective menée en 20113 est arrivée à la conclusion que « l’utilisation par la mère de suppléments d’acide folique en début de grossesse a été associée à une réduction du risque de retard important du langage chez les enfants âgés de 3 ans. »
Les besoins en vitamine B9 sont de 400 g par jour pour les adultes et les enfants de plus de 14 ans.
Les femmes enceintes ont des besoins majorés de 400 g supplémentaires (800 g par jour pendant le premier trimestre de grossesse et idéalement pendant la phase de conception) et les femmes allaitantes doivent consommer 500 g/jour.
La vitamine B9 étant hydrosoluble, elle est éliminée par l’organisme lorsqu’elle est consommée en excès. Une dose limite de sécurité a néanmoins été fixée à 1 g par jour par les experts de santé.
La carence en vitamine B9 existe en cas d’insuffisance d’apports alimentaires ou en cas de mauvaise assimilation suite à une pathologie digestive (diarrhées fréquentes …) ou à une chirurgie intestinale. Elle est courante chez les personnes âgées, chez les personnes alcooliques ou les gros fumeurs.
La carence en B9 se traduit par une anémie macrocytaire (globules blancs trop gros) qui se manifeste par une anémie, des troubles digestifs ou parfois neurologiques, et une atteinte des muqueuses (souvent les gencives).
Une carence chez la femme enceinte a des conséquences très grave sur le fœtus : retard de croissance du bébé, accouchement prématuré et spina bifida. Depuis Aout 2000, les autorités sanitaires françaises recommandent la supplémentation en acide folique pendant 4 semaines avant la conception et jusqu’à 8 semaines après le début de la grossesse.
Les personnes ayant subi un infarctus du myocarde ou présentant des risques cardio-vasculaires élevés devront éviter de prendre de forte dose de vitamines B6, B9 et B12 pendant de longues périodes au risque d’augmenter la probabilité de rechute d’évènements cardiovasculaires.
Certains traitements médicamenteux empêcheraient la bonne assimilation et l’efficacité de la vitamine B9, d’où l’importance d’un suivi médical en cas de supplémentation prolongée.
C’est le cas de certains antibiotiques, d’antiacides, de certaines pilules contraceptives, des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), de certains hypocholestérolémiants et anticonvulsivants.
1. Fava M, Borus JS, Alpert JE, Nierenberg AA, Rosenbaum JF, Bottiglieri T.Folate, vitamin B12, and homocysteine in major depressive disorder. Am J Psychiatry 1997; 154: 426–428. pmid:9054796
2. Taylor MJ et al.Folate for depressive disorders: systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. J Psychopharmacol. 2004 Jun;18(2):251-6. Review.
3. Roth C et al. (2011).Folic Acid Supplements in Pregnancy and Severe Language Delay in Children. JAMA 306(14):1566-1573.
L'acide folique ou Vitamine B9 est apporté par l'alimentation : les aliments naturellement les plus riches en vitamine B9 sont les abats, la levure alimentaire, le jaune d’œuf, l’échalote, les légumes à feuilles vertes, les fruits (comme les oranges) et les céréales(1).
L'apport alimentaire en acide folique peut s'avérer insuffisant et être responsable, par exemple, d'anémie, la vitamine B9 ayant un rôle essentiel dans la formation des globules rouges.
Mais l'acide folique est également nécessaire à la production de nouvelles cellules, ce qui le rend particulièrement important durant les périodes d’activité métabolique intense comme l'enfance, l'adolescence et surtout la grossesse en raison du développement du fœtus.
En France, l’incidence moyenne des anomalies de fermeture du tube neural (AFTN), une conséquence majeure de cette carence en acide folique chez la femme en tout début de grossesse, est d’environ 1 grossesse sur 1000.
En effet, la vitamine B9 est essentielle à la croissance et est nécessaire au développement normal de la colonne vertébrale, du cerveau et du crâne du fœtus, en particulier pendant les quatre premières semaines de la grossesse(2).
Ainsi les conséquences d'une carence en acide folique peuvent être dramatiques chez la femme enceinte avec des anomalies de développement du fœtus (spina bifida, anencéphalie), retard de croissance du fœtus mais donner lieu également à des anomalies du développement des tissus maternels comme le placenta et à une augmentation du risque de prématurité.
Les anomalies du tube neural liées à une carence en acide folique surviennent à des stades très précoces de la grossesse, c'est-à-dire avant les 28 jours suivant la conception.
Il est donc recommandé à la population féminine de veiller à sa couverture des besoins en acide folique dès l'adolescence et ce d'autant plus qu'il a été démontré que la prise de suppléments contenant de l'acide folique, avant et pendant le début de la grossesse, réduit le risque d'anomalies du tube neural(3).
Des recherches récentes ont montré que les femmes obèses courent un risque plus élevé d'avoir un enfant atteint d'une anomalie du tube neural.
En effet, les femmes obèses souffrent plus souvent d'une carence en acide folique car elles ont souvent en apport en vitamine B9 alimentaire limité en raison d'une alimentation déséquilibrée.
Il s'avère également, que ces femmes ont un besoin accru en acide folique en raison des perturbations de leur métabolisme.
Il semble ainsi de plus probable qu'il faille augmenter la supplémentation recommandée en acide folique chez les femmes obèses(4).
La carence accrue en vitamine B9 peut également être associée à une mauvaise alimentation, à la consommation d'alcool et à l'insuffisance rénale(5).
Des chercheurs ont mené en France, entre 2006 et 2016, une grande une étude observationnelle afin de déterminer la taux de supplémentation en acide folique chez des femmes ayant annoncé à leur médecin leur désir d'avoir un enfant et ayant reçu une prescription d'acide folique dans cette optique(6).
186 061 femmes ont été incluses dans cette étude.
Les résultats de cette étude sont étonnants ;
La conclusion de cette étude est qu'en France, le taux de délivrance en pharmacie de l'acide folique périconceptionnel après prescription médicale est très faible et ne suit pas les recommandations internationales.
Une lueur d'espoir tout de même : le taux de délivrance d'ordonnances en pharmacie pendant la période préconceptionnelle a augmenté progressivement de 3,8% à 8,3% entre 2006 et 2016.
Pour les auteurs de l'étude, il semble essentiel de mettre en place des politiques de sensibilisation auprès de la population générale et des médecins concernant une supplémentation efficace en acide folique, avant et au tout début de la grossesse, en insistant surtout sur la période qui précéde la conception.
L'importance de la supplémenation en acide folique avant même la conception et dans les toutes premières semaines de la grossesse est bien étayée scientifiquement depuis de nombreuses années même si, comme nous l'avons vu, les recommandations internationales à ce sujet sont mal respectées en France.
En revanche, l'intérêt d'une supplémentation en vitamine B9 pendant la suite de la grossesse et même après la naissance, n'a fait l'objet que de recherches récentes.
Les résultats de ces recherches sont très intéressants même s'ils doivent encore être confirmés.
Tout d'abord, en raison de l'impact de la pré-éclampsie (hypertension artérielle associée à une présence de protéines dans les urines) sur la morbidité et de la mortalité des mères et des fœtus, des chercheurs ont étudié systématiquement les facteurs efficaces dans sa prévention.
L'effet de la supplémentation en acide folique sur la prévention de la prééclampsie a été évalué dans une étude qui a concerné 3064 femmes de différentes nationalités et a montré que l'utilisation d'acide folique en début de grossesse pourrait jouer un rôle dans la prévention de la prééclampsie(7).
Des scientifiques britanniques ont étudié l'effet de la supplémentation en acide folique pendant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse sur les performances cognitives de l'enfant(8).
Ils ont suivi jusqu'à l'âge de 7 ans les enfants de mères qui avaient participé à un essai contrôlé randomisé en 2006/2007 sur la supplémentation en acide folique pendant les deuxième et troisième trimestres et qui avaient l'acide folique soit un placebo à partir de la 14e semaine de gestation jusqu'à la fin de la grossesse.
Les enfants de mères traitées à l'acide folique ont obtenu des résultats significativement plus élevés que ceux du groupe placebo :
Par ailleurs, comparés à un échantillon national représentatif d'enfants britanniques à l'âge de 7 ans, les scores étaient plus élevés chez les enfants de mères traitées à l'acide folique pour le QI verbal, le QI performance, le langage général et le QI complet, tandis que la comparaison du groupe placebo avec les enfants britanniques a montré des différences plus faibles dans les scores pour le QI verbal et le QI complet et aucune différence pour le QI performance ou le langage général.
La conclusion de ces chercheurs est que la poursuite de la supplémentation en acide folique pendant la grossesse au-delà de la période précoce recommandée peut avoir des effets bénéfiques sur le développement cognitif de l'enfant(8).
Par ailleurs, une revue de la littérature scientifique publiée récemment signalait qu'une supplémentation en acide folique pourrait être liée à la réduction possible des troubles du spectre autistique(9).
Les besoins en acide folique connaissent une augmentation progressive tout au long de la période qui précède la conception puis pendant la grossesse et des scientifiques ont proposé le schéma suivant(1) :
(1) Maternal Diet and Nutrient Requirements in Pregnancy and Breastfeeding. An Italian Consensus Document. Marangoni F, Cetin I, Verduci E, Canzone G, Giovannini M, Scollo P, Corsello G, Poli A. Nutrients. 2016 Oct 14;8(10):629. doi: 10.3390/nu8100629.
(2) Micronutrients and neurodevelopment: An update. Gonzalez HF, Visentin S. Arch Argent Pediatr. 2016 Dec 1;114(6):570-575. doi: 10.5546/aap.2016.eng.570.
(3) Study protocol for a randomised controlled trial evaluating the effect of folic acid supplementation beyond the first trimester on maternal plasma unmetabolised folic acid in late gestation. Sulistyoningrum D, Green T, Palmer D, Sullivan T, Wood S, Makrides M, Skubisz M, Best KP. BMJ Open. 2020 Nov 16;10(11):e040416. doi: 10.1136/bmjopen-2020-040416.
(4) Epidemiology and (Patho)Physiology of Folic Acid Supplement Use in Obese Women before and during Pregnancy. van der Windt M, Schoenmakers S, van Rijn B, Galjaard S, Steegers-Theunissen R, van Rossem L. Nutrients. 2021 Jan 23;13(2):331. doi: 10.3390/nu13020331.
(5) The Concept of Folic Acid in Health and Disease. Shulpekova Y, Nechaev V, Kardasheva S, Sedova A, Kurbatova A, Bueverova E, Kopylov A, Malsagova K, Dlamini JC, Ivashkin V. Molecules. 2021 Jun 18;26(12):3731. doi: 10.3390/molecules26123731.
(6) Prevention of Neural Tube Defects by Folic Acid Supplementation: A National Population-Based Study. de la Fournière B, Dhombres F, Maurice P, de Foucaud S, Lallemant P, Zérah M, Guilbaud L, Jouannic JM. Nutrients. 2020 Oct 16;12(10):3170. doi: 10.3390/nu12103170.
(7) Factors effective in the prevention of Preeclampsia: A systematic review. Rahnemaei FA, Fashami MA, Abdi F, Abbasi M. Taiwan J Obstet Gynecol. 2020 Mar;59(2):173-182. doi: 10.1016/j.tjog.2020.01.002.
(8) Effect of continued folic acid supplementation beyond the first trimester of pregnancy on cognitive performance in the child: a follow-up study from a randomized controlled trial (FASSTT Offspring Trial). McNulty H, Rollins M, Cassidy T, Caffrey A, Marshall B, Dornan J, McLaughlin M, McNulty BA, Ward M, Strain JJ, Molloy AM, Lees-Murdock DJ, Walsh CP, Pentieva K. BMC Med. 2019 Oct 31;17(1):196. doi: 10.1186/s12916-019-1432-4.
(9) Improving autism perinatal risk factors: A systematic review. Cheng J, Eskenazi B, Widjaja F, Cordero JF, Hendren RL. Med Hypotheses. 2019 Jun;127:26-33. doi: 10.1016/j.mehy.2019.03.012. Epub 2019 Mar 23.