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L’hiver arrive ! Boostons nos défenses immunitaires !

Focus sur le Zinc, le Glutathion, la N-Acétyl-Cystéine et la Vitamine D à travers les recherches sur la COVID-19

Depuis l’apparition de la COVID-19, les résultats de plusieurs centaines de recherches scientifiques ont été publiés dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.

L’impact du Zinc sur l’organisme

Le Zinc a une action directe sur les virus

Pourquoi le Zinc fait-il partie de ces substances très étudiées ?

On sait aujourd’hui que ce métal est impliqué à plusieurs niveaux dans la lutte contre les infections virales(1) :

  • D’une part, il s’oppose physiquement à la pénétration des virus dans nos cellules ;
  • D’autre part, il améliore l’évacuation des sécrétions bronchiques accélérant l’élimination des virus des voies respiratoires.

Le Zinc stimule l’immunité

Le Zinc est également un stimulateur de notre d’immunité(1) :

  • Il augmente la production de molécules qui vont bloquer la multiplication du virus dans les cellules infectées et donc sa prolifération dans notre corps ;
  • Il permet de ralentir des réactions inflammatoires excessives qui finissent par être nocives à notre organisme (« orage cytokinique » de la COVID-19) ;
  • En inhibant la croissance de bactéries comme Streptococcus pneumoniae, il aide à la lutte contre les surinfections bactériennes qui viennent souvent compliquer les pneumonies d’origine virale.

La carence en Zinc est fréquente dans la population

17% de la population mondiale est carencée en Zinc(2).

Comme l’organisme ne possède pas de système qui permette de stocker de grandes quantités de Zinc, un déficit peut survenir rapidement en cas d’apport insuffisant.

La carence en Zinc est plus importante chez les personnes âgées et étonnement chez les jeunes enfants avec une différence selon le sexe : 40% des garçons d’un an et 58% des filles de 3 ans.

La carence en Zinc peut donc avoir un retentissement important sur la survenue et la sévérité des infections virales(3).

De l’importance de la supplémentation en Zinc

Les scientifiques s’accordent aujourd’hui sur l’importance de la supplémentation en Zinc chez les personnes carencées pour prévenir les infections virales puisqu’il est acquis qu’une supplémentation par 75 mg de Zinc par jour diminue :

  • La fréquence de survenue de la grippe et de la durée de ses symptômes(3) ;
  • La durée des symptômes des pneumonies virales(4).

Le Zinc est donc un élément essentiel pour préparer notre corps aux rigueurs de l’hiver et mieux résister aux germes qui prospèrent dans le froid et l’humidité.

Glutathion et N-Acétyl-Cystéine, les 2 faces d’une même pièce

Le Glutathion et la N-Acétyl-Cystéine (NAC) sont 2 molécules qui sont liées puisque la seconde permet la synthèse de la première.

En d’autres termes, la NAC est transformée en Glutathion dans l’organisme(5) et les compléments alimentaires peuvent nous les apporter sous l’une ou l’autre forme.

L’action la plus connue de la NAC, dans les infections respiratoires, est son action « mucolytique » c’est à dire qui permet la fluidification des sécrétions bronchiques, ce qui facilite leur élimination.

La NAC peut réduire la fréquence de survenue de la grippe et des pneumonies

Mais le Glutathion et la NAC, permettent de nous préparer à l’hiver de bien d’autres manières.

En effet, en 2020, des chercheurs ont montré que la NAC était capable, elle aussi, de diminuer de manière significative la fréquence et la gravité de la grippe en empêchant la multiplication des virus dans l’organisme(6).

Les mêmes scientifiques ont constaté que la supplémentation orale en NAC, de patients sous ventilation mécanique dans le cadre de la prise en charge de la COVID-19, a permis de diminuer la fréquence de survenue des pneumonies chez ces patients(6).

Glutathion/NAC et COVID-19 des découvertes récentes

Cela fait le lien avec les résultats d’une étude menée en Italie qui a montré que les cas mortels de COVID-19, étaient beaucoup plus fréquents chez les hommes de moins de 80 ans, qui ont des niveaux plus faibles de Glutathion réduit dans le sang(7).

Ce sont les propriétés anti-oxydantes de la N-Acétyl-Cystéine et du Glutathion qui interviennent pour limiter « l’orage cytokinique » de la COVID-19 et, par conséquent, limiter la gravité de la maladie(8).

Ainsi, la supplémentation orale en NAC (et en Glutathion), en reconstituant les réserves de Glutathion de notre organisme peut améliorer de manière significative le résultat de la prise en charge des patients souffrant de la COVID-19, en particulier chez les personnes à haut risque(9).

La NAC empêche l’entrée du virus de la COVID-19 dans nos cellules

Une des découvertes les plus intéressantes concerne le mécanisme par lequel le SRAS-COV-2, le coronavirus responsable de la COVID-19, pénètre dans nos cellules.

C’est dans nos cellules, en utilisant notre « machinerie » cellulaire que le SRAS-COV-2 se « reproduit » en de multiples nouveaux virus qui vont ensuite infecter d’autres cellules de notre organisme pour développer la maladie.

Les chercheurs ont découvert récemment que le SRAS-COV-2 devait se lier physiquement à une protéine à la surface de nos cellules (appelée ECA2) pour y pénétrer(5,10).

Or il est apparu que la NAC interagit avec l’ECA2 en modifiant suffisamment sa structure pour empêcher la fixation du SRAS-COV-2 sur nos cellules avec pour conséquence un effet bénéfique significatif au cours de la phase précoce de la COVID-19(10).

Pour une supplémentation en Glutathion/NAC

Toutes ces données récentes, montrent à quel point il est important d’envisager une supplémentation en Glutathion/NAC, en particulier chez les personnes fortement carencées, pour prévenir la survenue ou l’intensité des infections respiratoires virales, comme la grippe ou la COVID-19(7).

L’importance de la vitamine D

Vitamine D : l’appel de l’Académie Nationale de Médecine

Le 22 mai 2020, l’Académie Nationale de Médecine publiait un communiqué appelant à supplémenter largement en Vitamine D la population française dès la confirmation du diagnostic de COVID-19(11).

Depuis cette position a été reprise et appuyée par de nombreux experts et sociétés savantes en France, comme l’indiquait le 18 janvier 2021, le communiqué de presse du Centre Hospitalier Universitaire d’Angers qui appelait à supplémenter l’ensemble de la population française en Vitamine D(12).

Pourquoi les scientifiques ont-ils fait cette recommandation ?

La carence en Vitamine D est très répandue dans la population

D’une part, parce que la fréquence des insuffisances en vitamine D (hypovitaminose) est très élevée dans la population française, de l’ordre de 40 à 50 %, et elle l’est encore plus chez les personnes à risque de formes graves de COVID-19(13) ; il est aujourd’hui acquis qu’il y a un lien entre des taux faibles de Vitamine D dans le sang et la mortalité par la COVID-19(14).

Taux bas en Vitamine D et infections respiratoires

D’autre part, plusieurs études observationnelles ont rapporté une association entre les concentrations basses de Vitamine D dans le sang et le risque d’infections respiratoires aiguës, dont la grippe(15).

De plus, des méta-analyses récentes ont montré que la supplémentation en vitamine D, en particulier chez les sujets carencés en vitamine D, avait un effet protecteur contre les infections des voies respiratoires(16, 17).

Les effets positifs de la vitamine D sur le système immunitaire amènent les scientifiques à penser que les personnes ayant un statut satisfaisant en vitamine D sont mieux armées pour ne pas développer des infections respiratoires dont la COVID-19.

A ce sujet, il est d’ailleurs intéressant de noter que les principaux facteurs de risque de carence en vitamine D (âge avancé, obésité, maladies chroniques, …) sont très semblables à ceux de formes graves de la COVID-19(18,19).

Vitamine D et forme grave de la COVID-19

En cas de Covid-19, plusieurs études ont ainsi montré que les personnes ayant une concentration de Vitamine D basse étaient plus susceptibles d’évoluer vers une forme grave(20), de recourir à une ventilation non invasive(21), d’avoir une durée d’hospitalisation prolongée(22), mais aussi de mourir de la COVID-19, y compris dans les unités de soins intensifs(23).

Les premières essais cliniques étudiant l’effet de la supplémentation en Vitamine D(24-28) sont en faveur d’un effet bénéfique de la supplémentation en vitamine D pour réduire la gravité des symptômes chez les adultes atteints de la COVID-19.

Vitamine D et vaccination

Une étude pilote menée avant la pandémie de COVID-19, a étudié l’impact d’une supplémentation en Vitamine D chez des personnes âgées carencées en Vitamine D lors de la vaccination contre la grippe(29).Il n’a pas été noté d’augmentation de la production d’anticorps chez les personnes ayant reçu de la Vitamine D par rapport à ceux n’en ayant pas reçu, mais cela peut être dû au faible nombre de patients inclus dans l’étude (19 dans chaque groupe).

En revanche, la supplémentation en Vitamine D a permis au vaccin de la grippe d’être mieux toléré.

Ainsi la supplémentation en Vitamine D, en diminuant l’intensité des réactions inflammatoires, permettrait à la vaccination d’être moins douloureuse.

(1) Zinc and respiratory tract infections: Perspectives for COVID-19 (Review). Anatoly V. Skalny, Lothar Rink, Olga P. Ajsuvakova, Michael Aschner, Viktor A. Gritsenko, Svetlana I. Alekseenko, Andrey A. Svistunov, Demetrios Petrakis, Demetrios A. Spandidod, Jan Aaseth, Aristidis Tsatsakis and Alexey A. Tinkov. International Journal of Molecular Medecine 46: 17-26, 2020

(2) The Epidemiology of Global Micronutrient Deficiencies Regan L. Bailey, Keith P. West Jr., Robert E. Black Annals of  Nutrition & Metabolism 2015;66(suppl 2):22–33

(3) Zinc for the common cold. Meenu Singh, Rashmi R. Das. Cochrane Database of Systematic Reviews2013, Issue 6. Art. No.: CD001364

(4) Does zinc improve symptoms of viral upper respiratory tract infection? Saigal, Pooja, Hanekom Damian.  Evidence-Based Practice: January 2020 – Volume 23 – Issue 1 – p 37-39

(5) Rationale for the use of N-acetylcysteine in both prevention and adjuvant therapy of COVID-19. De Flora S, Balansky R, La Maestra S. FASEB J. 2020 Oct;34(10):13185-13193. doi: 10.1096/fj.202001807. Epub 2020 Aug 11.

(6) N-Acetylcysteine to Combat COVID-19: An Evidence Review. Shi Z, Puyo CA. Ther Clin Risk Manag. 2020 Nov 2;16:1047-1055. doi: 10.2147/TCRM.S273700. eCollection 2020.

(7) Safety and efficacy of N-acetylcysteine for prophylaxis of ventilator-associated pneumonia: a randomized, double blind, placebo-controlled clinical trial. Sharafkhah M, Abdolrazaghnejad A, Zarinfar N, Abolfazl M, Ali M, Sahand A. Mojtaba Med Gas Res. 2018;8(1):19–23. doi:10.4103/2045- 9912.229599 

(8) Therapeutic potential of N-acetyl cysteine (NAC) in preventing cytokine storm in COVID-19: review of current evidence. Mohanty RR, Padhy BM, Das S, Meher BR. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 2021 Mar;25(6):2802-2807. doi: 10.26355/eurrev_202103_25442.

(9) Bottom-up analysis of emergent properties of N-acetylcysteine as an adjuvant therapy for COVID-19. Dominari A, Hathaway Iii D, Kapasi A, Paul T, Makkar SS, Castaneda V, Gara S, Singh BM, Agadi K, Butt M, Retnakumar V, Chittajallu S, Taugir R, Sana MK, Kc M, Razzack S, Moallem N, Alvarez A, Talalaev M. World J Virol. 2021 Mar 25;10(2):34-52. doi: 10.5501/wjv.v10.i2.34.

(10) Role of Oxidative Stress on SARS-CoV (SARS) and SARS-CoV-2 (COVID-19) Infection: A Review. Suhail S, Zajac J, Fossum C, Lowater H, McCracken C, Severson N, Laatsch B, Narkiewicz-Jodko A, Johnson B, Liebau J, Bhattacharyya S, Hati S. Protein J. 2020 Dec;39(6):644-656. doi: 10.1007/s10930-020-09935-8. Epub 2020 Oct 26

(11) Vitamine D et COVID-19 . Académie Nationale de Médecine. Communiqué du 22 mai 2020.

(12) COVID-19 : 73 experts appellent à supplémenter l’ensemble de la population française en vitamine D. CHU d’Angers. Communiqué de presse du 18 janvier 2021.

(13) Current vitamin D status in European and Middle East countries and strategies to prevent vitamin D deficiency : a position statement of the European Calcified Tissue Society. Lips P, Cashman KD, et al.. Eur J Endocrinol, 2019, 180 : P23-P54. 

(14) Optimisation of vitamin D status impact mortality from SARS –CoV-2 infection. McCartney DM, Byrne DG. Irish Med J .2020 113 : 58.

(15) Vitamin D in the prevention of acute respiratory infection: systematic review of clinical studies. Jolliffe DA, Griffiths CJ, Martineau AR.  J Steroid Biochem Mol Biol 2013;136:321-9. 

(16) Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory infections: systematic review and meta-analysis of aggregate data from randomised controlled trials. Jolliffe DA, Camargo CA, Sluyter JD, et al. medRxiv 2020 Nov 25:2020.07.14.20152728.

(17) Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data. Martineau AR, Jolliffe DA, Hooper RL, et al. BMJ 2017;356:i6583.

(18) COVID-19 Pandemic: epidemiology, etiology, conventional and non-conventional therapies. Rauf A, Abu-Izneid T, Olatunde A, et al.  Int J Environ Res Public Health 2020;17:8155.  

(19) Skeletal and extraskeletal actions of vitamin D: current evidence and outstanding questions. Bouillon R, Marcocci C, Carmeliet G, et al.  Endocr Rev 2019;40:1109-51. 

(20) Serum 25(OH)D level on hospital admission associated with COVID-19 stage and mortality. De Smet D, De Smet K, Herroelen P, Gryspeerdt S, Martens GA. Am J Clin Pathol 2020. doi: 10.1093/ajcp/aqaa252.

(21) Vitamin D status and outcomes for hospitalised older patients with COVID-19. Baktash V, Hosack T, Patel N, et al.  Postgrad Med J 2020. doi: 10.1136/postgradmedj-2020-138712.  

(22) Vitamin D status in hospitalized patients with SARS-CoV-2 infection. Hernández JL, Nan D, Fernandez-Ayala M, et al. J Clin Endocrinol Metab 2020 Oct 27;dgaa733 

(23) Low 25-hydroxyvitamin D levels on admission to the intensive care unit may predispose COVID-19 pneumonia patients to a higher 28-day mortality risk: a pilot study on a greek ICU cohort. Vassiliou AG, Jahaj E, Pratikaki M, Orfanos SE, Dimopoulou I, Kotanidou A. Nutrients 2020;12:E3773 

(24) Short term, high-dose vitamin D supplementation for COVID-19 disease: a randomised, placebo-controlled, study (SHADE study). Rastogi A, Bhansali A, Khare N, et al. Postgrad Med J 2020. doi: 10.1136/postgradmedj-2020-139065.

(25) Effect of calcifediol treatment and best available therapy versus best available therapy on intensive care unit admission and mortality among patients hospitalized for COVID-19: a pilot randomized clinical study. Entrenas Castillo M, Entrenas Costa LM, Vaquero Barrios JM, et al. J Steroid Biochem Mol Biol 2020;203:105751.

(26) Vitamin D supplementation associated to better survival in hospitalized frail elderly COVID-19 patients: the GERIA-COVID quasi-experimental study. Annweiler G, Corvaisier M, Gautier J, et al. Nutrients 2020;12:E3377.

(27) Vitamin D and survival in COVID-19 patients: a quasi-experimental study. Annweiler C, Hanotte B, Grandin de l’Eprevier C, Sabatier JM, Lafaie L, Célarier T. J Steroid Biochem Mol Biol 2020;204:105771.

(28) High-dose cholecalciferol booster therapy is associated with a reduced risk of mortality in patients with COVID-19: a cross-sectional multi-centre observational study. Ling SF, Broad E, Murphy R, et al. Nutrients 2020;12:E3799.(29) Impact of Vitamin D Supplementation on Influenza Vaccine Response and Immune Functions in Deficient Elderly Persons: A Randomized Placebo-Controlled Trial. Nicolas Goncalves-Mendes, Jérémie Talvas, Christian Dualé, Aline Guttmann, Violaine Corbin, Geoffroy Marceau, Vincent Sapin, Patrick Brachet, Bertrand Evrard, Henri Laurichesse, Marie-Paule Vasson. Front Immunol . 2019 Feb 8;10:65. doi: 10.3389/fimmu.2019.00065. eCollection 2019.

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